Le rôle du Comité International de la Croix-Rouge
Le Règlement concernant les lois et coutumes de la guerre émis à l’occasion de la Deuxième Conférence de la Paix, réunie à La Haye en 1907, contribue de façon décisive au sort des « prisonniers de guerre ». Au lendemain de la Grande Guerre, ces dispositions sont développées dans le cadre de la Convention de Genève du 27 juillet 1929. Conformément à ces instruments de droit international, le Comité International de la Croix-Rouge s’efforce, avec l’aide des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, d’apporter protection et assistance aux prisonniers de guerre.
En vertu de l’article 79 de la Convention, le CICR institue à Genève dès les premiers jours du conflit une Agence centrale des prisonniers. Dotés de moyens de communication et d’un matériel de bureau des plus modernes, les employés de l’Agence se chargent de l’échange des listes nominatives et ont pour mission d’établir des recoupements entre les informations provenant des camps de prisonniers et les lettres, souvent désespérées, des familles.