La Fédération des femmes de prisonniers
Fondée en 1941 par le regroupement d’associations de femmes de prisonniers de la région de Lyon, cette fédération comptera jusqu’à 150 000 membres en 1944.
Sa taille lui permet de faire entendre la voix des femmes de prisonniers auprès du gouvernement de Vichy et des organisations caritatives telle que la Croix-Rouge, notamment pour la revalorisation de pensions, obtenue en juillet 1942. Elle offre aux femmes un soutien moral et matériel important, notamment à travers la publication de brochures et d’un mensuel, Femmes de prisonniers.
Apolitique et laïque, elle est entièrement gérée et dirigée par des femmes, sans pour autant prendre des positions féministes. Comme ses statuts le prévoient, elle se dissout après la Libération.