Découvrez cette série de dessins animés qui abordent les grandes thématiques de la Seconde Guerre mondiale à travers le regard intime et sensible de ceux qui l’ont vécu.
La carte et les tickets de rationnement d'Andrée
Andrée est née pendant la guerre. Durant ces années difficiles, ce qui l’a marqué, c’est le manque de nourriture et la faim. Elle raconte les restrictions, les longues files d’attente devant les magasins, les cartes et les tickets de rationnement. A cette époque, les pénuries étaient communes : plus de sucre, de pain, de viande, de lait. Les étals des marchés étaient vides. On mangeait même des légumes jusque-là réservé au bétail ! De sa mémoire d’enfant émerge des images insolites comme celle du parc de la Tête d’Or mis en culture potagère.
Le masque à gaz de Gabriel
Gabriel a 13 ans en 1939 lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. De cette époque, il a conservé un objet : son masque à gaz. Il lui rappelle la crainte des gaz de combats qui planait sur les populations au début du conflit.
Il raconte aussi les différentes mesures pour protéger les Lyonnais des bombardements : l’aménagement d’abris dans les caves, les tranchées creusées sur les places publiques, l’extinction des lampadaires.
Il revient aussi sur l’épisode qui l’a le plus bouleversé : le bombardement du quartier Jean Macé le 26 mai 1944.
Les radios de Charles
Charles, jeune homme engagé dans la Résistance comme opérateur radio, partage ses souvenirs et explique le rôle majeur de ce média au cours du conflit. Il se souvient avec émotion de la demande d’armistice du maréchal Pétain le 17 juin 1940 écoutée sur un poste TSF… à laquelle succède, le lendemain, l’appel du général de Gaulle. Il raconte aussi l’utilisation de la radio par la Résistance : la transmission de messages codés ou encore les messages personnels diffusés sur la BBC annonçant des parachutages ou des sabotages.
L'étoile jaune d'Isidore
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Isidore est déjà un vieux monsieur. Il est Français et juif. L’étoile jaune qu’il a été contraint de porter durant cette période témoigne de la politique antisémite des autorités allemandes et du gouvernement de Vichy. À travers son parcours, il raconte au fil des mois, de mesure en ordonnances, comment les Juifs ont été exclus de la société française. Il explique les différentes étapes qui ont conduit à l’extermination des Juifs par les nazis en Europe et en France.
Les journaux de résistance de Lucie
En 1939, Lucie est une jeune professeure d’Histoire. Face à la défaite et l’armistice de juin 1940, l’occupation allemande et la mise en place du gouvernement de Vichy, elle décide de faire « quelque chose ». Elle se souvient comment tout cela a commencé : d’abord, la rencontre avec des gens qui, comme elle, refusent et veulent réagir. Puis les premiers gestes d’oppositions, les graffitis dans la rue et les tracts. Pour elle, dans le combat pour la liberté, les mots sont une arme. Alors, elle décide de créer des journaux clandestins.
Le parachute de Paul
Après la guerre, Paul a précieusement conservé son parachute. Cet objet symbolise pour lui le lien fragile mais indispensable entre la Résistance sur le territoire français et la France Libre installée à Londres. Il explique la préparation et le déroulement des parachutages dont il était responsable, raconte la tension, la précipitation et les risques de ces opérations effectuées en pleine nuit dans la campagne. Paul dit aussi sa fierté de participer, à sa modeste mesure, à libérer le territoire français.