La Bataille des Alpes
Le 10 juin 1940, l'Italie entre en guerre aux côtés de l'Allemagne. Déclenchée le 21 juin, l’offensive italienne butte sur les hommes du général Olry, appuyés sur la ligne Maginot des Alpes. Trois divisions de série B de type « montagne » appliquent leur devise « On ne passe pas » et tiennent les positions en Maurienne, Tarentaise, Briançonnais, Queyras et Alpes-Maritimes. Sans appui de l’artillerie, ni de l’aviation, l'attaque italienne est un échec, une bataille sans espoir sanctionnée par la mort de 800 soldats italiens.
Dans le même temps et alors que le maréchal Pétain appelle le 17 juin à « cesser le combat », le général Olry crée un nouveau front pour sauvegarder ses arrières et empêcher la progression des troupes allemandes. Il organise un plan de bataille dans la vallée du Rhône qui s'appuie sur la mise en place de lignes de défense successives. Des unités sont créées en toute hâte avec des réservistes, des soldats arrivant de Belgique via Dunkerque, des spahis et des troupes de marine. Elles auront à mener à Montluzin, Voreppe et Annonay des combats d’une particulière âpreté.