L'entrée dans la lutte
Les résistants sont jeunes mais la Résistance est aux mains d’adultes, qui s’appuient sur eux pour diffuser l’information et provoquer l’action. Les jeunes jouent un rôle déterminant dans la lutte armée, réalisant sabotages ou coups de mains pour le compte des mouvements ou réseaux. Le Parti communiste crée les premiers groupes de guérilla, bientôt appelés Francs-tireurs et partisans français (FTP), qui recrutent largement au sein de la jeunesse communiste. Les organisations spécifiques, peu nombreuses jusqu’en 1942, se multiplient à partir de l’année suivante et se regroupent en octobre 1943 au sein des Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJ). Elles participent ainsi aux comités départementaux de libération qui préparent l’insurrection nationale. Ces engagements précèdent ceux, massifs, dans les Forces françaises de l’Intérieur (FFI). Une grande partie des combattants de l’été 1944 sont des jeunes, souvent novices, que la Résistance doit encadrer rapidement afin d’éviter des imprudences mortelles.