La restauration des dessins
L’état général des dessins était fragilisé par la présence, au verso de chacun d’entre eux, de points de colle, résidus d’un ancien montage. La présence de ces points de colle aqueuse faisait de la restauration des dessins une priorité pour le musée.
Cette opération, conduite par la restauratrice Bérengère Chaix, a reçu l’avis favorable de la Commission scientifique régionale réunie dans sa formation compétente en matière de restauration et de conservation préventive le 7 mars 2013. Réalisée en 2013 et 2014, elle a consisté, en plus de l’élimination des résidus de colle, en un dépoussiérage délicat à la brosse douce et à la gomme en poudre, en une micro aspiration des moisissures, en un retrait au scalpel des crottes de mouche. La consolidation des faiblesses, des plis et des déchirures, à l’aide de papier japonais teinté et de colle d’amidon, a précédé une mise à plat de chacun des dessins après légère humidification, avant leur montage dans un passe-partout de conservation.