- La mode, enjeu culturel et économique
- Lyon, place forte de la mode
- Prestige de la Haute couture française
- Le soutien de la presse féminine
- La couture, au cœur des usages féminins
- Le vêtement comme geste militant
- Etat des lieux à la fin de la guerre
- La mode des années noires et le cinéma
- Autour de l'exposition
Lucie Aubrac
Claude Berri s’est basé sur le récit autobiographique de la résistante (Ils partiront dans l’ivresse) pour bâtir son scénario, sollicitant régulièrement les époux Aubrac afin d’être « le plus véridique possible ». Confiés à Sylvie Gautrelet, les costumes ont nécessité plus d’un an de préparation entre les premières esquisses et le début du tournage. Comme pour toutes les fictions sur l’Occupation, la question de la reconstitution fait débat lors de la sortie du film en 1997. Lucie Aubrac décrit pourtant précisément dans son livre la transformation qu’elle opère pour se changer en grande bourgeoise, épisode réel donc, éminemment cinématographique, qui permet aussi à Berri de mettre en valeur son actrice.