- La mode, enjeu culturel et économique
- Lyon, place forte de la mode
- Prestige de la Haute couture française
- Le soutien de la presse féminine
- La couture, au cœur des usages féminins
- Le vêtement comme geste militant
- Etat des lieux à la fin de la guerre
- La mode des années noires et le cinéma
- Autour de l'exposition
Bon Voyage
Jean-Paul Rappeneau s’appuie sur ses propres souvenirs pour créer un univers propice à d’incessantes aventures qui s’enchaînent à un rythme effréné. Il dénonce la futilité et l’égoïsme d’une partie de la population préoccupée seulement par la volonté de conserver privilèges et confort personnel, et fait de la confusion qui caractérise ces quelques journées de juin 1940 le reflet de la débâcle des esprits en cours.
Lors de sa sortie, le film est salué pour sa reconstitution minutieuse. Les costumes créés par Catherine Leterrier, également directrice artistique du film, reflètent la distance entre deux mondes que tout oppose : l’actrice montante Viviane Denvert, prête à toutes les concessions par opportunisme, reste élégante envers et contre tout et porte des robes Haute couture, quand la jeune résistante, Camille, conserve la même tenue du début à la fin du film.