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L’exil
Face à ces attaques répétées, la chanteuse se réfugie en Algérie puis elle rentre en France métropolitaine et s’installe à Nice avec sa famille. Les directeurs de théâtres de la zone libre ferment les yeux sur ses origines et la sollicitent pour leurs spectacles. Elle continue donc à se produire, notamment au théâtre des Célestins à Lyon et au Casino de Nice.
Après la perquisition de son appartement parisien par la Gestapo, Marie Dubas décide de se réfugier en Suisse. La chanteuse prend le train pour Genève en octobre 1942. Devant l’afflux important de réfugiés français, la Suisse met en place des camps d’internement. Marie Dubas y échappe car son contrat de travail lui octroie le statut de résidente. Installée à Lausanne pendant deux ans, elle chante devant les réfugiés et, en 1943, crée la chanson « Ce soir, je pense à mon pays », dans laquelle, mélancolique, elle évoque son exil.
Marie Dubas rentre à Paris le 9 juillet 1945.