- Écouter les chansons - en partenariat avec l'Opéra de Lyon
- On a chanté sous l’Occupation !
- La chanson comme chronique de la guerre
- La chanson, vecteur de la Révolution nationale
- La chanson entre en résistance
- La libération en chansons
- La chanson sous l’Occupation, espace de liberté ?
- La radio
- Les zazous
- Marie Dubas, Une chanteuse juive sous l’Occupation
- Autour de l'exposition
L’occupant comme public
Momentanément interrompue au printemps 1940, la vie nocturne retrouve rapidement son animation et son faste d’avant-guerre. Les music-halls rouvrent leurs portes : l’Alcazar propose une revue spécialement destinée aux soldats allemands et l’ABC devient rapidement le music-hall parisien où se produisent toutes les vedettes de la chanson. De même, le Casino de Paris, les Folies-Bergère, l’Alhambra parviennent à offrir des affiches attractives en dépit des difficultés liées aux restrictions.
D’autres salles plus modestes connaissent également la ferveur du public, allemand, mais aussi français. Dès 1942, l’Annuaire du spectacle comptabilise 102 boîtes de nuit rien qu’à Paris. Forts de leur pouvoir d’achat et de leur statut de vainqueurs, les Allemands se bousculent et dépensent sans compter dans les restaurants de luxe et les salles de spectacles de la capitale. Les salles de province, toutes zones confondues, font également preuve de vitalité et les difficultés de tous ordres n’empêchent pas les tournées des artistes de renom.