L’arrestation et la mort de Jean Moulin
Au succès de la réunion du Conseil de la Résistance succède l’arrestation à Paris du chef de l’Armée secrète. Jean Moulin imagine aussitôt une solution temporaire qu’il entend soumettre à ses principaux responsables.
La réunion du 21 juin à Caluire n’a pas commencé qu’une dizaine d’hommes de la Gestapo, emmenés par Klaus Barbie, font irruption dans la maison du docteur Dugoujon.
Tous, à l’exception de René Hardy qui parvient à s’enfuir, sont conduits au siège du Sipo-SD puis emprisonnés à la prison de Montluc. Un moment protégé par sa fausse identité, Jean Moulin est confondu grâce à la dénonciation obtenue sous la torture d’Henri Aubry.
À partir du 24 juin, il subit à son tour pendant plusieurs jours les coups et les tortures du chef de la Gestapo. Il décède sans doute le 8 juillet, après d’autres interrogatoires subis dans la banlieue parisienne, dans un train qui l’emmène en Allemagne.