Le procès de Klaus Barbie

Le procès de Klaus Barbie, qui s’ouvre le 11 mai 1987 devant la cour d’Assises du Rhône, constitue un événement historique et juridique majeur : c’est la première fois en France qu’un homme comparait pour crime contre l’humanité.

Trois faits sont retenus contre l’ancien chef de la Gestapo de Lyon : la rafle de l’Union générale des israélites de France (UGIF) le 9 février 1943, la rafle des enfants d'Izieu le 6 avril 1944 et le dernier convoi ayant quitté Lyon pour Auschwitz le 11 août 1944. Klaus Barbie sera condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

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En mai 1945, Klaus Barbie (1913-1991) se réfugie à Munich où, dans le contexte de la guerre froide, il est protégé par les services de renseignement américains. Ces derniers facilitent en 1951 son départ vers la Bolivie et lui procurent une nouvelle identité. À La Paz, il devient Klaus Altmann, homme d’affaires et conseiller occulte auprès des gouvernements d’extrême droite.

En 1971, Serge et Beate Klarsfeld, qui le recherchent depuis des années, parviennent à établir qu’Altmann et Barbie ne font qu’un. Il faudra toutefois attendre encore dix ans pour que la France obtienne son extradition.

Klaus Barbie est arrêté le 25 janvier 1983, puis transféré vers la Guyane française. Le 5 février 1983, il est incarcéré à Lyon, dans la prison de Montluc. Son procès s’ouvre quatre ans plus tard.

Informations techniques

Photographie

Date : 11 mai 1987
Personne : 

Klaus Barbie

Exposition :
Vous retrouverez cet objet dans l’exposition : Exposition de référence : Lyon dans la guerre, 39-45