Vers un militantisme associatif
À côté de ces mouvements citoyens, souvent spontanés, des associations comme la Cimade ou Forum Réfugiés agissent au quotidien pour le respect des droits et la dignité des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile. Dans un contexte de montée des droites nationalistes en Europe, rares sont les politiques à revendiquer ce respect comme préambule aux questions migratoires. L’action de la société civile devient dès lors déterminante pour éveiller les consciences et concrétiser un engagement en faveur d’une humanité souffrante. Le droit à la mobilité suscite également un militantisme associatif déterminé à faire respecter les droits de l’homme. C’est le cas du Groupe d’intervention et de soutien aux immigrés (GISTI) et de l’Organisation pour une citoyenneté universelle (OCU). Composée d’Emmaüs international, de la fondation France Libertés-Danielle Mitterrand et du mouvement Utopia, cette association invite chaque citoyen à se mobiliser pour une liberté mondiale de circulation et d’installation des personnes.