Un été meurtrier
L’été 1944 est particulièrement meurtrier pour Lyon et ses habitants.
Le bombardement américain du 26 mai a provoqué la mort de près de 1000 personnes et la répression de la Résistance s’intensifie car l’occupant doit à tout prix garantir la sécurité de ses troupes. De nombreuses arrestations ont lieu ainsi que des exécutions sommaires dans toute l’agglomération : des prisonniers sont extraits de la prison de Montluc par petits groupes et fusillés.
Le paroxysme de la violence est atteint fin août avec les massacres de Bron, les 17 et 18 août, et celui de Saint-Genis-Laval le 20 août.
La population juive est quant à elle traquée et persécutée jusque dans les derniers jours de l’occupation.