Un lourd bilan
Sur le plan matériel la ville a subi des dommages importants : les séquelles du bombardement du 26 mai sont nombreuses, ses ponts sont détruits et l’occupant s’est livré à des pillages chez des particuliers, des commerçants et des entreprises.
Les pertes humaines sont difficiles à quantifier, elles sont parfois estimées à 8000 morts pour la seule ville de Lyon sur toute la période de la Seconde Guerre mondiale. L’état sanitaire de la population est inquiétant, ce qui se traduit notamment par une hausse de la mortalité infantile : plus d’un bébé sur 10 ne survit pas à sa première année en 1944-1945.