Piquée d’une étoile jaune, cette carte de volontaire de la Défense passive permet de mettre un visage sur l’une des 86 victimes de la rafle dite de la rue Sainte-Catherine.
Opérée le 9 février 1943 dans les locaux de l’Union générale des Israélites de France à Lyon, cette rafle est un des chefs d’inculpation de Klaus Barbie lors de son procès pour crime contre l’Humanité en 1987. L’arrestation visant indistinctement les Juifs français et étrangers venus en ce lieu chercher conseils et assistance, une vingtaine de travailleurs sociaux, employés ou bénévoles de l’UGIF, figurent au titre des raflés. Ainsi, Isidore Bollack, 77 ans, membre actif de l’UGIF pour laquelle il se rendait fréquemment en zone nord. Son épouse remettra après-guerre à Véra et William Brunat, dont elle était proche, des documents liés à son mari, déporté sans retour de Drancy vers Auschwitz le 2 septembre 1943.
Pour aller plus loin, découvrez l'histoire animée L'étoile jaune d'Isidore
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