« Ni des espions, ni des militants politiques, et encore moins des patriotes français » martèle le texte de l’avis de recherche, lequel précise pour appuyer cette affirmation que toute information à leur sujet peut être portée indifféremment à la connaissance de la police allemande ou française.
Émanation du commandement militaire pour la Belgique et le nord de la France, l’affiche, également déclinée en tracts, dévoile les visages des jeunes « gangsters » recherchés. Elle tait cependant le rôle joué par Fernande et Jean-Baptiste Jeanssens, concierges de l’usine où leurs fils dissimulaient armes et munitions abandonnées. Pour avoir couvert leur fuite et celle de leurs amis, Jean-Baptiste Jeanssens est fusillé à la citadelle de Lille en octobre 1941, son épouse déportée en Allemagne.
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