Daniel Cordier n’a pas 20 ans lorsqu’il embarque depuis Bayonne à destination de l’Afrique du Nord le 21 juin 1940 avec seize de ses camarades. Dérouté vers l’Angleterre, leur navire atteint Plymouth le 25 juin. C’est grave et déterminé, coiffé de la tarte des chasseurs – Bataillon des FFL auquel il est affecté –, qu’il apparaît sur son livret militaire en date du 10 août 1940.
À l’été 1941, il intègre les services secrets de la France libre et suit un entraînement spécial qui le conduit à être parachuté en France le 26 juillet 1942.
À Lyon le 1er août, il rencontre Rex, alias Jean Moulin, et se charge sous une fausse identité d’organiser son secrétariat d’abord à Lyon, puis en zone nord. De trois ans son aîné, Charles Dandinier n’a rien d’un soldat, le jeune homme en costume, chaussé d’une paire de lunettes rondes, aux cheveux lissés en arrière, propose ses talents de brancardier sur sa carte de volontaire de la Défense passive.
Exposés pour la première fois, ces documents font partie d’un don exceptionnel consenti en 2021 par les petits-enfants de Daniel Cordier.
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Daniel Cordier (1920-2020)