Peurs et incertitudes
Au printemps 1944, les Lyonnais, épuisés par les difficultés de la vie quotidienne, supportent durement l’angoisse et l’incertitude qui pèsent sur eux.
Si les nouvelles, officielles ou non, des différents fronts semblent encourageantes (échec de la Wehrmacht en URSS après les défaites de Stalingrad et de Koursk, succès de l’offensive alliée en Italie), l’Occupation se fait de plus en plus violente. Les Français savent que seul un débarquement allié parviendra à les libérer, avec l’appui d’une Résistance confrontée à la répression féroce menée par l’occupant. Ils savent aussi que cela marquera le retour des opérations guerrières sur le sol national.