En 2012, une installation artistique est déployée au sein de la prison Saint-Paul désaffectée. Sur trois portes de cellules, des collages d’Ernest Pignon-Ernest figurent d’anciens prisonniers : les résistants Robert Namiand et Jean Arsac, ainsi que l’indépendantiste algérien Ahmed Cherchari. L’œuvre évoque la présence de prisonniers politiques dans les prisons lyonnaises tout au long du 20e siècle.
Pendant l’Occupation, la prison Saint-Paul reste administrée par l’État français (contrairement à la prison de Montluc, réquisitionnée par les autorités allemandes). L’établissement détient les prisonniers de droit commun et ceux dont les peines sont liées à la répression exercée par le régime de Vichy.
Informations techniques
Trois collages, silhouettes de prisonniers à l’échelle 1
Ernest Pignon-Ernest