Hélène Akierman est née le 24 mai 1933 à Nancy de parents émigrés polonais naturalisés français. En 1940, la famille s’installe à Lyon, le père d’Hélène s’engage dans un mouvement juif de résistance et dans l’Armée secrète. Il est arrêté en mars 1943. Emprisonné à la centrale d’Eysses, il participe à la révolte de février 1944 avant d’être déporté à Dachau.
La famille se réfugie à Saint-Léonard-de-Noblat, en Haute-Vienne, où Hélène est scolarisée. Au printemps 1944, les Allemands occupent le village, Hélène, sa mère et son frère retournent alors à Lyon. La fillette est confiée à l’internat du Vernay-Ombrosa où de nombreuses enfants juives sont cachées. À l’été 1944, le pensionnat est investi par les Allemands, Hélène se réfugie alors chez un médecin de Caluire puis dans un monastère.
À la Libération, elle retrouve sa famille et son père, survivant de la Déportation.
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Les portraits de témoins :
En 2008, le CHRD confie à Frédéric Bellay une campagne centrée sur les témoins qui interviennent alors très régulièrement au musée. Le photographe réalise deux ensembles : « Face à l’Histoire », une série de 28 portraits noir et blanc où les témoins apparaissent debout, sous la forme classique du portrait posé ; « L’échange », des images couleurs qui rendent compte de leurs interventions auprès des groupes. L’ensemble, agrémenté d’extraits de témoignages, est exposé au musée en 2009, avant d’intégrer ses collections la même année.
Informations techniques
Tirage baryté
Hélène Akierman (née en 1933) ;
Frédéric Bellay (né en 1957)