Hélène Akierman (née Lewkowicz) voit le jour en 1933 à Nancy, de parents émigrés Juifs polonais, naturalisés français. En 1940, la famille s’installe à Lyon. Son père s’engage dans un mouvement juif de résistance et dans l’Armée secrète. Arrêté en mars 1943, il est emprisonné à la prison centrale d’Eysses (Villeneuve-sur-Lot). Il participe à la révolte de février 1944 au sein de la prison avant d’être déporté à Dachau.
La famille se réfugie à Saint-Léonard-de-Noblat, en Haute-Vienne, où Hélène Akierman est scolarisée. Au printemps 1944, les Allemands occupent le village. Sa mère, son frère et elle retournent alors à Lyon. La fillette est confiée à l’internat du Vernay-Ombrosa, où de nombreuses enfants juives sont cachées. À l’été 1944, le pensionnat est investi par les Allemands. Hélène Akierman se réfugie alors chez un médecin de Caluire, puis dans un monastère.
À la Libération, elle retrouve sa famille et son père, survivant de la déportation.
Voir le portrait par Frédéric Bellay (2008)
En 2008, le CHRD confie au photographe Frédéric Bellay une campagne centrée sur les témoins qui interviennent alors très régulièrement au musée.
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Hélène Akierman