La famille Campos a été successivement internée aux camps de Rivesaltes, Saliers et Gurs.
Une des filles, Antoinette, décèdera au camp de Saliers. Le père, ainsi que l’un de ses fils, Pascal, décèderont peu de temps après leur sortie des camps.
Germaine raconte : « Les gendarmes sont venus nous chercher dans notre maison. Ils nous ont dit qu’ils nous mèneraient dans un pays où nous aurions des maisons et dans lequel nous serions bien nourris. »
En 2007, l’exposition « Peuple tsigane, le silence et l’oubli » relatait l’internement dans des camps français de près de 6000 Tsiganes entre 1940 et 1945. Au cœur du parcours figurait le travail, artistique et historique, du photographe Mathieu Pernot auprès des anciens rescapés du camp de Saliers. Désireux d’affirmer la place de la photographie contemporaine dans la vie de l’institution et ainsi contribuer à documenter l’histoire des camps d’internement français, le musée a souhaité faire entrer dans ses collections treize de ces portraits, agrémentés de cartographies et de témoignages audio.
Informations techniques
Tirage argentique
Germaine Campos, 1999 ;
Mathieu Pernot (né en 1970)