Ces deux carnets manuscrits font le récit au jour le jour du parcours comme prisonnier, puis déporté du résistant Roger Coquet.
Ce dernier entre très jeune en résistance au sein du réseau de la France combattante Possum, dont l'objectif est l'exfiltration de pilotes britanniques tombés en territoire occupé. Suite à l'arrestation de ses chefs, il est démantelé par les Allemands en 1944.
Roger Coquet réussit à échapper à plusieurs coups de filets avant d'être arrêté le 28 avril 1944 à Reims. D'abord enfermé dans la prison Robespierre de la ville, il est interrogé et malmené par la Gestapo. Le 7 juin 1944, il est transféré au Frontstalag de Compiègne puis déporté le 18 juin à destination de Dachau, où il est affecté à des travaux de terrassement.
À la libération du camp le 29 avril 1945, Roger Coquet rejoint Lyon, où il décède en 1974 à l'âge de 48 ans.
« Nous sommes en pleine ligne américaine. C'est la liberté. Un an jour pour jour que je suis arrêté. Mais je suis libre. Vive la France. »
Quatrième de couverture du deuxième carnet, avril 1945.
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