André Péru noue ses premiers contacts avec la Résistance sur son lieu de travail. Il intègre l’Organisation civile et militaire courant 1943 et effectue des missions de recrutement, propagande et renseignement. Profitant de son statut de responsable des Auberges de la jeunesse pour Le Cher, il diffuse également le journal Défense de la France.
Le 19 février 1944, il est arrêté puis jugé par le tribunal militaire allemand qui le condamne à la déportation.
Il est envoyé au camp de Natzwiller-Struthof où il est affecté à des commandos de terrassement et ensuite transféré à la prison de Brieg en Silésie puis, en octobre 1944, au camp de Grosse-Rosen. Il rejoint, enfin, le Kommando de Karenz avant d’être libéré par les troupes américaines le 29 mars 1945. Malade, il ne rentre en France qu’en juillet 1945.
Le don par sa fille d'un ensemble de documents et archives personnelles, parmi lesquelles figure une lettre jeté du train, offre un formidable prolongement à l'engagement d'André Péru auprès du CHRD.
Témoin régulier auprès des scolaires venant visiter le musée, passeur d'histoire, son parcours est ainsi remarquablement documenté.
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