Conférences
Journée d’études organisée dans le cadre de l’exposition temporaire Une étrange défaite ? Mai- Juin 1940.
- Sous la direction d’Isabelle Rivé, directrice du CHRD et de Julien Fargettas docteur en Histoire de l’I.E.P d’Aix-en-Provence
- Présidée par Olivier Wieviorka, historien et professeur d’histoire contemporaine à l’ENS de Paris-Saclay
Succédant à la « Drôle de guerre », la campagne de mai-juin 1940 s’est soldée par une cuisante défaite militaire française et britannique, l’effondrement de la Troisième République, un exode inédit des populations belges et françaises et la mise en place du régime de Vichy.
L’analyse de ces deux mois terribles s’est (trop ?) souvent concentrée sur ces quelques points. La fulgurance de l’effondrement français a notamment installé l’idée d’une victoire de la force mécanique allemande sur une armée française dépassée techniquement, tactiquement et mentalement.
Si le mythe de la Blietzkrieg a depuis été remis en cause, certains aspects de cette période demeurent encore largement dans l’ombre. Au milieu des années 1990, l’Allemagne a (re)découvert le rôle de la Wehrmacht dans la guerre d’anéantissement menée à l’Est à partir de juin 1941, mais aussi en ex-Yougoslavie et en Pologne dès 1939.
Entre ces campagnes marquées par les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, la campagne de France aurait été une parenthèse militaire conventionnelle, un affrontement entre soldats, dans les règles de l’art.
La journée d’étude L’autre guerre de 1940 se propose ainsi d’éclairer le printemps 1940 sous un autre jour. Un jour plus sombre illustré notamment par la découverte récente de photographies du massacre de soldats africains à Chasselay (Rhône) par des soldats de la Wehrmacht.
Par Olivier Wieviorka, historien et professeur d’histoire contemporaine à l’ENS de Paris-Saclay
Par Baptiste Garrin, collectionneur, spécialiste de la photographie de guerre allemande et Julien Fargettas, docteur en Histoire de l’I.E.P. d’Aix-en-Provence et auteur de plusieurs articles et ouvrages sur l’histoire des soldats africains de l’armée française.
Par Nicolas Andry, collectionneur et Anne Forest, archiviste aux Archives Municipales de Lyon
Par Johann Chapoutot, historien spécialiste de l'histoire de l'Allemagne nazie et professeur d'histoire contemporaine à la Sorbonne
Par Jean-Luc Leleu, historien à la Maison de Recherche en Sciences Humaines (CNRS/Université de Caen-Normandie)
Par Olivier Pottier, professeur agrégé et docteur en histoire, spécialiste d'histoire militaire
Par Cheikh Sakko, enseignant, docteur en histoire contemporaine et spécialiste de la mémoire des tirailleurs sénégalais, professeur d'anglais
Par André Rakoto, directeur du service départemental de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) de Paris et membre associé du laboratoire LARCA (UMR 8225) de l’université de Paris