En 1940, Marie-Emilie Antoiné (née Vey) a 36 ans. Elle est membre du parti La Jeune République où elle rencontre Eugène Claudius Petit, Élie Péju et Auguste Pinton, qu’elle rejoindra dès 1941 au sein du mouvement Franc-Tireur.
De 1941 à 1944, elle distribue des tracts, transmet les journaux dans le département de l’Ain et vient en aide aux Juifs persécutés en leur offrant hébergement et faux papiers.
Entre 1942 et 1943, elle est affiliée au réseau Jade-Fitzroy, qu’elle quitte en 1943 pour le réseau Phratrie Corvette. Elle met son appartement de Lyon à disposition pour les réunions jusqu’au 24 mai 1944, jour de son arrestation par la Gestapo. Libérée mais étroitement surveillée, elle choisit la clandestinité, devient Micheline Rodin et se réfugie chez des paysans de la Loire. Marie-Emilie Antoine renoue rapidement le contact avec ses compagnons de Lyon et reprend son activité de transport de journaux avec le soutien des paysans qui l’entourent. Elle revient à Lyon le 3 septembre 1944.
Informations techniques
Enregistrement de 55 minutes
Marie-Émilie Antoine