Lucie Aubrac (née Bernard) voit le jour en 1912 à Paris. En 1932, consciente de la menace que représente la montée du fascisme, elle adhère aux Jeunesses Communistes. Agrégée d’histoire en 1938, elle est nommée professeur à Strasbourg, où elle épouse Raymond Samuel. Fin août 1940, elle réussit à faire évader son mari, prisonnier de guerre dans la Sarre. Le couple s’installe à Lyon.
Dès l’automne 1940, Lucie Samuel fait partie du noyau dur de « La Dernière Colonne », mouvement de Résistance qui deviendra « Libération-Sud ». Raymond Samuel en est lui aussi partie prenante sous le pseudonyme « Aubrac ».
En mai 1941, après la naissance de son premier enfant, Lucie Aubrac participe à la conception de l’organe du mouvement, le journal clandestin Libération.
Raymond Aubrac est arrêté le 21 juin 1943 à Caluire, en même temps que Jean Moulin. Lucie Aubrac le fait à nouveau évader, en organisant l’attaque du fourgon qui le transfère du siège de la Gestapo à la prison de Montluc.
La famille Aubrac parvient à gagner Londres le 8 février 1944, où Lucie donne naissance à son deuxième enfant. Ils rentrent en France à l’été 1944.
Lucie Aubrac participe alors à la mise en place des Comités de libération et siège à l’Assemblée consultative du Gouvernement Provisoire de la République. Après une carrière dans l’enseignement, elle n’aura de cesse de témoigner auprès des jeunes de ce qu’était la Résistance.
Elle décède en 2007.
Informations techniques
Enregistrement en deux parties de 130 minutes
Lucie Aubrac