Né en 1915 à Saint-Malo, Julien Pley est en cinquième année de médecine lorsque la guerre est déclarée. Affecté comme médecin auxiliaire au bataillon du génie du corps de cavalerie, il est fait prisonnier en juin 1940 à Brest et détenu pendant plusieurs mois dans un oflag (camp pour officiers) à Laval.
En février 1941, il est affecté comme médecin dans un frontstalag (camp de prisonnier de guerre français sur le territoire français), puis dirige avec deux compatriotes un camp de prisonniers « indigènes » dont la Wehrmmacht assure l’intendance. Libéré le 15 aout 1942, il reprend ses études de médecine.
En mai 1944, il passe au maquis dans la Nièvre. À la Libération, il s’engage dans la Première armée. Il participe à la libération de Colmar, passe le Rhin, puis le Danube. Devenu médecin-chef dans un régiment de chars, il est ensuite chargé, en tant que pédiatre, de groupes d’enfants français envoyés en Allemagne pour les fortifier.
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Julien Pley
