Né en 1918, Henri Chosson est instituteur lorsque la guerre éclate. À son retour de l’École militaire en avril 1940, il trouve un poste d’enseignant à Marsaz dans sa région natale, la Drôme.
En désaccord avec les agissements du gouvernement de Vichy, Henri Chosson entre dans la Résistance. Il est chargé, avec son groupe, de la diffusion de journaux clandestins, puis, à partir de 1943, du ravitaillement des premiers camps de réfractaires au STO dans le Vercors.
Afin que ce ravitaillement soit pleinement assuré, Henri Chosson se porte volontaire auprès des Allemands de façon à obtenir la fonction de contrôleur des battages. Cette activité lui permet de détourner une partie des récoltes, censées être versées à l’occupant, au profit des maquisards.
Dans la perspective du plan « Montagnards », visant à exploiter les caractéristiques naturelles du plateau du Vercors pour en faire un point d’appui en cas de débarquement allié en Provence, Henri Chosson est régulièrement envoyé en reconnaissance dans la région.
Il effectue également des opérations de renseignements pour le compte du 2e Bureau de Londres.
Le 5 juin 1944, prévenu que le débarquement est fixé au lendemain, Henri Chosson mobilise ses hommes et prend position dans le Vercors.
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Henri Chosson