Guy Dufeu naît en 1924 à Paris, où il grandit. Sa mère travaille au Figaro. Devant la progression allemande en mai-juin 1940, le journal quitte la capitale et finit par s’installer à Lyon. C’est là que Guy Dufeu rejoint sa mère, au terme d’un long périple à vélo réalisé seul, en plein exode (il est alors âgé de seize ans). Il trouve un poste d’appariteur au Centre d’Études politiques et administratives, dont il peut suivre les cours.
Guy Dufeu entre en contact avec l’imprimeur lyonnais Henri Chevallier. Désireux de « faire quelque chose », il commence début 1941 à diffuser des journaux clandestins comme Les Petites Ailes. De plus en plus engagé, il devient fin 1942 l’adjoint du responsable du service de renseignement du 2e bureau de l’Armée secrète.
Fin 1943, Guy Dufeu part avec l’état-major de l’Armée secrète à Saint-Julien en Vercors. Après la destruction de ce maquis par les forces allemandes en mars 1944, il intègre le réseau Jade-Amicol et vit dans la clandestinité. Il est chargé de collecter des renseignements sur les troupes allemandes sur la côte méditerranéenne. En mai 1944, il échappe à une arrestation de la Gestapo.
Après-guerre, Guy Dufeu est secrétaire général de la section du Rhône des Médaillés de la Résistance française et président de l’association Résistance et Déportation. En 2003, il reçoit des mains du président Jacques Chirac les insignes de chevalier de la Légion d’honneur.
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Guy Dufeu