André Péru naît à Bourges le 20 juillet 1924. Son père, ancien combattant de la Grande Guerre, lui communique un fort sentiment patriotique.
Employé au Cadastre, André Péru noue ses premiers contacts avec la Résistance sur son lieu de travail. Il intègre l’Organisation Civile et Militaire courant 1943 et effectue des missions de recrutement, propagande et renseignement. Il diffuse également le journal Défense de la France.
Le 19 février 1944, il est arrêté puis jugé par le tribunal militaire allemand qui le condamne à la déportation. Il est envoyé au camp de Natzwiller-Struthof où il est affecté à des commandos de terrassement. Il est ensuite transféré à la prison de Brieg en Silésie puis, en octobre 1944, au camp de Grosse-Rosen. Il connaît, enfin, le Kommando de Karenz avant d’être libéré par les troupes américaines le 29 mars 1945. Malade, il ne rentre en France qu’en juillet 1945.
En 2008, le CHRD confie à Frédéric Bellay une campagne centrée sur les témoins qui interviennent alors très régulièrement au musée. Le photographe réalise deux ensembles : « Face à l’Histoire », une série de 28 portraits noir et blanc où les témoins apparaissent debout, sous la forme classique du portrait posé ; « L’échange », des images couleurs qui rendent compte de leurs interventions auprès des groupes. L’ensemble, agrémenté d’extraits de témoignages, est exposé au musée en 2009, avant d’intégrer ses collections la même année.
Informations techniques
Tirage baryté
André Péru (1924-2020) ;
Frédéric Bellay (né en 1957)