Orphelin de père et mère, Marcel Déprès rejoint en 1942 un groupe d’action du Parti populaire français (PPF), affecté dans un service allemand chargé de poursuivre les réfractaires au STO. Il participe ainsi à l’arrestation d’une vingtaine de personnes, dépouille deux d’entre elles et tue accidentellement un membre du PPF. Lors de son procès en cour martiale de Lyon, il répond aux questions avec une sincérité désarmante. Pour lui, l’arrestation des réfractaires devait permettre le retour au foyer des pères de famille travaillant en Allemagne. Lorsque le président lui demande, à l’issue d’un bref échange, s’il a quelque chose à dire pour sa défense, Marcel répond « rien ». Il est condamné à la peine de mort le 5 octobre 1944 et fusillé le lendemain.
Informations techniques
Photographie
Marcel Déprès (1924-1944)