Jean Moulin et sa mère sur le bateau entre Boulogne et Folkestone, week-end du 15 août 1939. Photo Laure Moulin
© Collection Famille Escoffier
Jean Moulin par Marcel Bernard, Montpellier, février 1940
© Collection archives départementales de l’Hérault
Jean Moulin et le major Von Gültlingen, Chartres, juillet 1940
© Collection Famille Escoffier
Jean Moulin, dans les jardins de la préfecture de Chartres, juillet 1940
© Musée de la Libération de Paris
Jean Moulin par Marcel Bernard, Montpellier, février 1940
© Musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin / Paris Musées
Pièce d’identité préfectorale délivrée en septembre 1939
© Musée de la Libération de Paris
Faux papiers britanniques de Jean Moulin, 25 octobre 1941
© Musée de la Libération de Paris
© Photo Pierre Verrier - Collection du CHRD, Ar. 371
Câbles émis par SIF W
© CHRD
© CHRD Lyon - Reinhard Kleist
© CHRD Lyon - Reinhard Kleist
© CHRD Lyon - Reinhard Kleist
© CHRD Lyon - Reinhard Kleist
© CHRD Lyon - Reinhard Kleist
Aux lendemains des événements du 17 juin 1940, Jean Moulin fait le choix de demeurer à son poste de préfet pour aider ses administrés.
À ce titre, il doit coopérer avec la puissance occupante, conformément aux dispositions de la convention d’armistice. C'est donc avec soulagement qu'il accueille sa révocation par Vichy, le 2 novembre 1940.
Ses derniers jours à Chartres sont consacrés à la confection de faux papiers au nom de Joseph Mercier : Jean Moulin prépare son entrée dans la dissidence.
1939
Le 21 janvier, Jean Moulin est nommé préfet d’Eure-et-Loir (Chartes).
Mobilisé sur son insistance le 13 décembre à la base 117 à Paris, il regagne son poste à Chartres sur ordre du ministre de l’Intérieur Albert Sarraut.
1940
Le 17 juin, Jean Moulin, arrêté et maltraité par les Allemands, tente de se trancher la gorge.
Révoqué le 2 novembre vocation par le gouvernement de Vichy, Jean Moulin s’installe officiellement à Saint-Andiol en décembre.
1941
Jean Moulin prend contact avec des résistants de zone sud et rencontre Henri Frenay en avril.
Le 5 mai, convoqué à la cour de justice de Riom, il prend la défense de Pierre Cot.
Jean Moulin quitte Marseille le 9 septembre. Dans l’attente de son départ pour Londres, il séjourne à Lisbonne du 12 septembre au 9 octobre.
Le 25 octobre, il rencontre le général de Gaulle qui le nomme un mois plus tard délégué du Comité national français pour la zone libre.
1942
Dans la nuit du 1er au 2 janvier, Jean Moulin est parachuté dans les Bouches-du-Rhône.
Depuis Lyon, il crée en avril le Bureau d’Information et de Presse (BIP) et le Comité général d’Études (CGE). En juillet, est mis en place le Service des Opérations aériennes et maritimes (SOAM).
Daniel Cordier devient en août le secrétaire général de Jean Moulin.
Le Comité de coordination des trois mouvements de résistance de la zone sud, créé le 22 octobre, est présidé par Jean Moulin, fait compagnon de la Libération.
Le général Delestraint est nommé en novembre chef de l’Armée secrète unifiée.
1943
Les Mouvements unis de Résistance sont créés le 26 janvier.
La galerie Romanin est inaugurée le 9 février à Nice.
Du 15 février au 30 mars, à l’occasion de son 2e séjour à Londres, Jean Moulin est nommé Délégué général pour la France, chargé de créer le Conseil de la Résistance.
Jean Moulin préside la première réunion du CNR le 27 mai à Paris.
Aux lendemains de l’arrestation du général Delestraint, il est arrêté à Caluire le 21 juin.
Jean Moulin meurt le 8 juillet à Metz lors de son transfert en Allemagne.
